Je suis ravi d’être parrain du Projet mémorial de Cote 70.
L’attaque canadienne sur Cote 70 en août, 1917 était l’une des plus importantes contributions de notre pays à la première Guerre mondiale. Son bût était de soulager la pression sur les forces alliées à Passchendaele et de saisir un point élevé stratégique, la Cote 70, près de Lens, en France.
Braves et débrouillards, les soldats du Corps canadien ont réussi à capturer leur objectif. Ils se sont emparé de l’élévation et ont maintenu leur position contre les contrattaques ennemies pendant plusieurs jours. Mais leur succès a eu un coût énorme : plus de 9000 Canadiens sont morts dans la bataille.
Il est impératif que nous nous souvenions de leur sacrifice. Nous devons également nous souvenir du coût à leurs proches, pour qui la vie a été changé à jamais par les événements d’août 1917.
C’est pour cela que je suis fier de servir comme parrain du Projet mémorial de Cote 70, initiative pour commémorer la bataille avec un monument et un programme scolaire. Il est très approprié que nous visions de compléter le projet en 2017, un siècle depuis la bataille et d’ailleurs 150 ans depuis la naissance de la nation canadienne.
La Première Guerre mondiale était initialement supposée durer quelques mois. Qu’elle ait continué pendant plus de quatre ans, au coût estimé de 8.5 millions soldats tués, ainsi que de dix millions de blessés physiquement et mentalement, met en valeur le titre alternatif pour le conflit de la « guerre pour mettre fin à la guerre ».
Il n’y a rien de réellement glorieux dans la guerre. Ceux et celles qui sont morts dans le conflit ont payé un coût terrible; nous leur devons notre reconnaissance continue et l’effort collectif de maintenir une paix plus durable.
Je souhaite remercier les amis et partenaires du Projet mémorial de Cote 70 de leur dévotion à la préservation et au partage de ce chapitre important de notre histoire militaire.
David Johnston
2015